dimanche 30 août 2015

Préparatifs pour un voyage en Dystopie

Je n'ai pas écrit depuis un bout ici parce que j'étais de passage à la maison pour 3 semaines. Maudit qu'elles ont passé vite! Environ 1 semaine à me remettre du décalage...10 jours sur la trotte entre Montréal, Amqui et Edmundston. Pour le décalage, c'était la première fois de ma vie. On a plus 20 ans, qu'ils disent!

Pourquoi Montréal? Pour participer à la formation pré-départ du stage en Palestine. J'ai pu y rencontrer les autres membres du groupe avec qui je vais participer au stage, les super organisatrices et autres membres du CA de l'organisme avec qui je pars. J'ai rencontré des gens extraordinaires : des Palestiniens, des juifs et des Israéliens qui militent pour la paix en Palestine, des Québécois avec un amour en plein coeur pour ce pays.

On nous a parlé de l'historique du conflit israélo-palestinien, de la situation des Palestiniens dans le monde, des mouvements civils en Palestine et des initiatives menées ici, au Québec. On a bien sûr pris le temps de discuter des aspects pratiques (et moins) d'un voyage en Dystopie. Si le sujet de la sécurité a peu soulevé les foules, c'est le passage aux douanes israéliennes qui s'avère le plus inquiétant. En plus de ne pas pouvoir dévoiler aux douaniers la raison de notre visite (ce fut pour moi toute une épreuve de dire au douanier canadien, une fois, « non, non, j'ai pas de saucisson »), le contenu de mon ordinateur, de mon téléphone cellulaire et même de mon compte Facebook risquent d'être vérifiés. Vous comprendrez donc que je me garde une petite gêne sur les sujets traités dans cet article... Pour l'instant.


Malgré tout, j'ai appris pendant ces deux journées énormément de choses et j'ai bien hâte de les partager avec vous. En même temps, je sais que je ne sais encore rien. J'ai si hâte d'avoir le temps de me poser, me plonger dans tout cela et de partager avec vous ce voyage qui sera, j'en suis sûre, déterminant pour le reste de ma vie.

samedi 29 août 2015

Indonésie : les meilleures vidéos

Java en train



Le bus musical
Java Barat



Party à Yogyakarta



Fabrication du batik
Yogyakarta, Java



Dans la caldera du mont Bromo
Java Timor



Sur la route à Bali
Pemuteran, Bali



Kecak, danse-orchestre
Ubud, Bali



Legong et gamelan
Ubud, Bali



Juste avant la chute...
Nusa Lembongan



Interrogations de profs
Nusa Lembongan



Arrivée à Lombok



Une passagère incongrue
Senaru, Lombok



Lever de soleil sur le Rinjani
Lombok



Parascolaire indonésien
Senggigi, Lombok



Surtout, ne pas perdre au jeu!
Senggigi, Lombok


mardi 11 août 2015

À destination : Kansai

Nous voici de retour au Japon pour une escale de 4 jours et demi. Nous arrivons à Osaka dans la matinée du 8 août et nous prenons le train directement pour Kyoto. Au départ, nous souhaitions passer toute la durée de notre séjour à Kyoto et faire des excursions à partir de là. Toutefois, lorsqu'est venu le temps de réserver une auberge, nous nous sommes rendu compte qu'absolument tout était plein et pas seulement à Kyoto! Nous avons cherché à Osaka, Nara, Kobe et même Tokyo : il n'y avait plus de place nulle part! Nous avons appris plus tard que notre séjour tombait en même temps qu'une semaine de vacances qui s'appelle Obon et qui correspond grosso modo à la fête des morts pour les Japonais. Ceux-ci voyagent beaucoup durant cette période et c'est pourquoi les hébergements sont tous réservés longtemps d'avance. Finalement, nous avons réussi à dénicher une nuit à Kyoto et, in extremis, 3 autres à Osaka.

Dès notre arrivée à Kyoto, nous nous précipitons dans un restaurant de sushi sur tapis roulant. Dans ce type de resto assez courant au Japon, les cuisiniers sont au centre et préparent les sushis qu'ils déposent sur un tapis roulant qui fait le tour de la pièce. Devant ce dernier se trouve le comptoir où s'assoient les clients. Des distributeurs d'eau chaude permettent de se servir du thé vert à volonté et on peut soit se laisser tenter par les sushis qui nous passent sous le nez ou les commander individuellement à la carte. Le prix est fonction de la couleur de l'assiette dans laquelle sont déposés les sushis; pour la facture, il suffit de faire le décompte de la pile d'assiette qui se trouve devant nous. Inutile de chercher des qualificatifs pour décrire la fraicheur et le goût des sushis que l'on déguste; c'était tout simplement divin.

Philosophant...
Le ventre bien plein, nous nous déplaçons ensuite vers le nord de la ville et le chemin de la philosophie. Nous avons marché dans ce joli sentier et dans les quartiers résidentiels environnants en nous posant diverses questions essentielles telles que « L'homme est-il un être bon? » « Qui sommes nous? » « Où allons-nous? »... Qui dit balade à Kyoto dit également visite de nombreux temples; si certains temples individuels sont placés sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco, la ville de Kyoto au complet y figure également, en raison du nombre impressionnant de temples qu'elle contient. Nous marchons pendant plusieurs heures, suons abondamment (il a fait plus de 35 degrés durant toute la durée de notre séjour au Japon) et des ampoules naissent sur les recoins les plus absurdes de nos pieds. Après un autre repas de sushi (pourquoi s'en priver?), on rassemble ce qu'il nous reste d'énergie pour aller nous balader dans le quartier de Gion, le quartier traditionnel de Kyoto et dans lequel il est possible de croiser de vraies geishas. Nous arrivons un peu tard, mais nous avons eu la chance de voir une maiko, une apprentie geisha. Les maiko ont le visage blanc que l'on associe aux geishas alors que ces dernières ont la peau de couleur naturelle. Le quartier est très joli, rappelant le Japon des années 1930 (on s'en souvient très bien) mais on est épuisées et nos pieds aussi. La bière est donc bien méritée lorsque nous nous rendons en soirée dans le bar de l'auberge, où nous discutons avec les autres touristes qui s'y trouvent.



Le lendemain, nous dédions encore cette journée à la découverte de Kyoto. Dès le matin, nous prenons le train jusqu'au quartier d'Arashiyama où se trouve un parc et la fameuse bambouseraie de Kyoto. Il fait très chaud et nous sommes heureuses de nous réfugier à l'ombre de la délicate canopée de cette forêt d'immenses bambous qui s'étirent parallèlement très haut vers le ciel. Pour orner ce paysage magnifique, nous croisons parfois des jeunes filles et parfois aussi des jeunes hommes qui sont habillés de façon traditionnelle avec un kimono et ses accessoires. Nous continuons notre visite du quartier dans lequel se trouve des temples, des temples et encore des temples. Ceux-ci sont très achalandés, c'est Obon mais aussi la haute saison touristique.











Nous quittons en début de soirée pour Osaka où nous trouvons notre auberge que nous avons réussi à réserver in extremis (une cancellation, probablement). Celle-ci est loin d'avoir la grâce et le charme d'un temple japonais mais au moins nous avons un lit. Le lendemain, nous débutons la visite d'Osaka par la visite d'un temple (« N'y a-t-il que cela à voir au Japon? » direz-vous... Presque!) où nous avons la chance d'observer un peu les coutumes religieuses japonaises. Nous ne savons pas si il s'agit d'un rituel spécial à l'occasion d'Obon; les gens achètent d'abord un paquet de languettes de bois puis y inscrivent leurs prières et souhaits. Puis, ils payent pour que le moine les adresse à un immense bouddha en bronze et les récupèrent ensuite. Ils vont les porter près d'un autel sur des présentoirs en bois à cet effet (et payent encore pour le faire). Dans la cour du temple, on dirait un festival; des dizaines de tentes sont dressées et toutes vendent des produits religieux tels que ces languettes en bois, des lampions, des petits bracelets semblables à des chapelets, des breloques, des livres, etc.

Un peu tannées des temples, nous nous rendons ensuite au port d'Osaka où se trouve une immense grande roue que nous avions aperçue à partir du train à notre arrivée. Effectivement, on la voit de loin; il est indiqué à l'entrée qu'avec ses 113 mètres, il s'agit de la plus haute grande roue du monde! À la sortie, il est indiqué qu'il s'agit d'UNE DES plus hautes grande roues du monde... bon. Il faut environ 20 minutes pour faire un tour et nous avons une superbe vue sur le port et la ville d'Osaka d'en haut.

Nous nous rendons ensuite dans le célèbre quartier de Dotombori et Ebishu-bashi pour la soirée. Nous trouvons un izakaya qui donne directement sur cette image célèbre de la ville d'Osaka, soit celle de ses édifices placardés de néons qui surplombent le canal. Un izakaya est un type de restaurant où on peut commander plusieurs types de boissons ainsi que des petits plats, similaires à des entrées.


En sortant d'un restaurant, nous passons devant un magasin duty free qui attire notre attention; on y trouve de tout : confiseries, produits de beauté, vêtements, électroniques, électroménagers, etc. Si certains items sont tout à fait banals, d'autres sont carrément surprenants! Pour ne donner que quelques exemples : un exerciseur à paupières (pour débrider les yeux), un costume de hot-dog, une bouteille de 4 litres de whisky, des bobettes japonaises absolument hilarantes, un vibromasseur en forme de concombre, des bas de compression pour la nuit en peluche, etc. On passe près de 2 heures à explorer les six étages (oui, six étages!) du magasin tellement c'est drôle.

Le lendemain, c'est notre dernière journée complète au Japon. On se lève tard et on prend le train pour nous rendre à Nara, une petite ville à l'est d'Osaka. Une bonne superficie de la ville contient un parc dans lequel se trouve une population de faon qui est considérée sacrée. En conséquence, les faons n'ont jamais été chassés et la ville s'est développée autour. Aujourd'hui, ces animaux n'ont rien de sauvage et les touristes s'en donnent à coeur joie à les gaver à longueur de journée de biscuits que des vendeurs ambulants vendent. Si le tout est mignon pour environ 5 minutes, on se lasse très rapidement car le tout devient une véritable course à obstacle entre les faons (qui se précipitent sur n'importe quelle nourriture qu'ils apercoivent), les touristes (qui veulent à la fois être le plus près possible des faons tout en en ayant une peur bleue et qui se sauvent et crient dès que l'un d'eux s'approche trop près) et les crottes.



Heureusement, il y a autre chose à voir à Nara, comme un vieux temple qui a brûlé à deux reprises et dont la dernière reconstruction date des années 1700. Malgré que le temple ne correspond aujourd'hui qu'au tiers de sa grandeur initiale, il s'agit quand même de la plus grande structure de bois au monde. À l'intérieur, se trouve une gigantesque et très jolie statue du bouddha. Nous nous frayons un chemin à travers les animaux (faons et touristes) vers la gare pour retourner vers Osaka, non sans nous arrêter en chemin pour l'essentiel ramen. Il est délicieux.



Pour notre dernière soirée au Japon, nous décidons de profiter de la folie des grandeurs des japonais pour nous faire plaisir. Nous nous rendons au World Spa, un genre de Disneyworld du spa. Pouvez-vous imaginer mon bonheur?! L'ensemble fait 8 étages (quoi que les étages 5 et 7 sont inexistants):

- 1er étage : stationnement
- 2e étage : entrée et réception de l'hôtel adjacent à l'ensemble (dans lequel on peut louer une chambre de style japonais ou de style western – non ça ne veut pas dire que vous dormez à côté d'un cheval empaillé et d'une botte de foin).
- 3e étage : foire alimentaire
- 4e étage : parc d'amusements pour les enfants, salons de massages et spa européen (dans lequel on retrouve des spas de type grec ancien, romain ancien, finlandais, et je ne sais plus quels. Le spa européen était, ce mois-là, réservé aux hommes.)
- 6e étage : gym, salons de massages et spa asiatique (réservé aux femmes – nous y trouvons un bain de type hammam, un sauna vapeur, un sauna au sel, des bains « thérapeutiques », un spa de type balinais, un bain de boue, un spa de type japonais, deux saunas secs, une salle de repos avec tatamis et télé, spa de type égyptien (un spa pour les pieds, carrément) avec télés, spa extérieur (quatre bassins interconnectés dont la température de l'eau décline à mesure qu'on s'éloigne de la source chaude), un spa qui est en fait une grosse tisane à la menthe (il y a un méga sachet de menthe qui flotte dans l'eau) et j'en oublie... Dans la plupart des salles, on trouve également une série de douches japonaises (voir l'article Osaka pour une description).
- 8e étage : piscines, glissades d'eau, deck d'observation et cour extérieure pour se faire bronzer.

On y passe près de trois heures et on en ressort avec la peau douce, les cheveux propres et l'estomac dans les talons. On passe au dépanneur et c'est le début de notre dérape alimentaire : c'est la dernière soirée et on en profite pour goûter à plein de cochonneries qui nous tentent depuis notre arrivée au Japon : popsicle au melon d'eau, chips à la pizza, chu-hai aux pêches, gaufre, gâteau de riz.. En sortant du métro et avant de marcher jusqu'à l'auberge, on arrête de nouveau dans un dépanneur et la dérape se poursuit. Tant pis, il faut bien en profiter!



Nous occupons notre demie-journée du lendemain à faire nos sacs, dire au revoir à la petite madame bien bizzare de l'auberge, acheter nos billets de train, chercher la gare pour nous faire rembourser le dépôt sur notre carte de métro, re-re-manger des sushis, tenter de dépenser nos derniers yens et nous rendre à l'aéroport.





C'est la fin d'un périple mémorable en Asie.


samedi 8 août 2015

L'Indonésie c'est...

- le traffic incessant, principalement constitué de scooters;

- ces scooters qui sont toujours utilisés de façon la plus inusité possible : soit pour transporter une famille de 5 ou 6 personnes ou encore de grosses piles de feuilles d'osiers, des paniers de légumes, des briques, n'importe quoi!

- un mélange incroyable de religions, des femmes voilées ou non, des hommes qui portent le kufi ou non, et tout ce beau monde qui n'en font aucun cas;


- la lessive qui sent bon;

- gérer les prix avec leurs nombreux multiples de 10; (10 000 Rp = 1$ CAD).

- des boyaux d'arrosage dans les toilettes, semblables à ceux que l'on retrouve sur nos éviers de cuisine (les « hoses à noune »);

- des tables de restaurant qui ne sont jamais lavées, juste essuyées avec une napkin sèche;

- des enfants qui crient sur notre passage : « hello mister! hello! » (peu importe notre genre);

- du goreng, du goreng et encore du goreng (tout est frit, tout est gras);

un mie goreng (nouilles frites)

- des unités de longueur ou de temps qui n'ont rien à voir avec ce que l'on connait (« only one kilometer », « in 5 minutes »;

- du Bob Marley qui joue partout et généralement suivi par du Bruno Mars (l'ordre alphabétique doit y être pour quelque chose...);

- des coqs qui crient du lever au coucher du soleil, incessamment;

- des touristes aux jambes tout écorchées, généralement par des accidents de scooters, d'autres fois par des accidents de snorkeling!

- des repas à 10 000 Rp (1$);



- des camions dont la boîte est remplie de femmes voilées;

- l'odeur des cigarettes indonésiennes, qui sont au clou de girofle;

- manger avec une fourchette et une cuillère; jamais de couteau.

- sur la table, trois petits pots de sauce (kecap manis, sambal et saus tomat) et un contenant à napkin (généralement vide);


- les jeunes indonésiens qui savent tous dire bonjour, comment ça va, comment tu t'appelles, comme ci comme ça et merci beaucoup (il y a vraiment beaucoup de touristes français en Indonésie);

- se faire aborder dans la rue par les Indonésiennes qui nous disent que nous sommes belles et qui veulent parfois se faire prendre en photo avec nous;

- du savon toujours trop dilué dans les toilettes;

- des happy hour aux règles pas toujours claires;


- des trottoirs qui montent, qui descendent, avec d'immenses trous ou simplement absents;

- se faire aborder continuellement « Yes, please, look, transport? cheap cheap, good price for you  my friend, where you going today? want to go Bali? Lombok? Gili? »;

- abandonner la politesse d'attendre que tous soient servis avant de manger : il est possible qu'une personne ait terminé son plat avant même qu'une autre soit servie;

- commander puis, cinq minutes plus tard (ou parfois même, juste une fois que l'on demande) « Sorry miss, no more [insérer ce que vous avez commandé ici] ».

L'Indonésie, c'est beaucoup beau!

À destination : Gunung Rinjani

Après avoir fait plusieurs jours de plage, on décide de se rendre directement dans la région du Gunung (mont) Rinjani, au centre-nord de Lombok, afin de profiter de la forêt, des cascades et des potentielles randonnées à faire dans le coin. On paie un prix farimineux (apprendrons-nous plus tard)
pour qu'un chauffeur privé nous attende à la sortie du bateau qui fait la traversée Gili Meno - Bangsal et vienne nous porter à Senaru, ville d'où partent la plupart des trek vers le volcan.

En cherchant un endroit où louer une chambre, on tombe sur une auberge où flotte un drapeau du Canada. On demande s'il reste de la place, la dame s'excuse : « Sorry, yes one room left but tonight we have a party only for canadians... ». « Yes, we are canadians. » Aussi bien utiliser la citoyenneté canadienne à notre avantage non?

En arrivant, notre volonté n'était que de faire de petites randos autour de la base du volcan. S'attaquer à une montagne de 3 726 m d'altitude - le Rinjani est le deuxième volcan le plus élevé d'Indonésie -, une randonnée qui s'effectue en 3 jours, nous semblait peu compatible avec le contenu de nos backpack, de notre volonté et de notre forme physique. Toutefois, dès notre arrivée au village de Senaru, nous n'entendions parler que de trek au volcan. Tout le monde nous demande quand nous allons faire le volcan! En attendant notre dîner dans un petit café, le maire du village s'est fait un plaisir de nous présenter le trek de 2 jours/1 nuit, tout-inclus, qui mène non pas au sommet du volcan, mais quand même jusqu'au bord de l'immense cratère de la calderra du Rinjani, où la vue est, promet-on, superbe. On se laisse tenter, on commence à magasiner les agences. C'est un peu la maison de fous : chaque restaurant et chaque homestay ou hotel du village s'improvisent agence en plus de toutes celles qui sont indépendantes. Certains demandent un montant faramineux, d'autres des prix ridicules et louches. On trouve quelque chose entre les deux, chez M. AweNk (prononcé comme dans la toune des Cowboys Fringants « Aweigne-han-han » ou encore « Aweigne aweigne la p'tite, p'tite, p'tite... ») qui nous inspire confiance.

Finalement, le party de canadiens ne nous a pas vraiment attiré et on se couche tôt. Le lendemain, nous ne sommes vraiment pas au meilleur de notre forme; j'ai passé une nuit presque blanche et Véro a mal au coeur. On se motive quand même à nous rendre sur le sentier qui mène aux deux cascades, célèbres dans tout Lombok. On arrive à la première en 20 minutes par un sentier très bien aménagé et le long duquel on croise quelques singes. Pour nous rendre à la deuxième, à environ 50 minutes de marche, tout le monde nous dit qu'il faut un guide. Lasses, fatiguées et malades, on décide de ne pas continuer notre chemin même si on sait que la deuxième cascade est beaucoup plus belle que la première. On rebrousse chemin et on s'en va passer l'après-midi dans un lodge où il y a une piscine. En échange d'un repas, on nous permet de végéter tout l'après-midi dans des bean bags (très populaires en Indonésie), utiliser la piscine et le wifi et même regarder des singes venir voler les sachets de sucre sur les tables lorsque les serveurs ne regardent pas. La piscine en elle-même est extraordinaire; elle possède le même système de chauffage de l'eau que toutes les piscines en Indonésie, soit un rebord en brique noire par-dessus lequel l'eau s'écoule pour être récupéré dans une rigole elle aussi remplie de roches de couleur foncée. L'eau circule donc entre les endroits où les rayons du soleil la chauffe et le bassin lui-même. Dans ce cas-ci, la piscine est perchée à flanc de montagne et comme l'eau coule par-dessus le rebord, on ne voit pas la démarcation entre le ciel et l'eau (dans laquelle le ciel se réflète). On a l'impression de nager dans le ciel.


On se couche encore très tôt se soir là. Malheureusement, Véro a passé une très mauvaise nuit. Moi, j'ai dormi comme un bébé. Le lendemain, c'est le départ pour 2 jours de randonnée. Véro a mal au coeur et manque d'énergie; elle a de la difficulté à rester debout pendant que M. AweNk nous donne les instructions pour les deux jours qui nous attendent.

On débute l'ascension avec notre petit groupe composé de deux Danoises en forme olympique, deux fringants jeunes étudiants français, nos trois porteurs et notre guide nommé Sapar. [Avant de partir, on rigole avec ces messieurs : « Aweigne, AweNk, Sapar, ça part! »] Il n'est pas sans dire qu'on traine un peu, beaucoup, de la patte. Les deux danoises avaient l'air d'avoir envie de faire le sentier à la course, les deux jeunes français étaient... jeunes et fringants... et nous deux, vieilles, pas trop en forme et dans le cas de Véro, malade. C'était assez difficile : 2000m d'altitude à gagner en 6h30 pour une personne « normale » (on constate qu'en Indonésie les personnes normales sont très en forme car les temps qu'on nous donne pour les randonnées sont toujours moindres que ce que ça nous prend), plus de 8h pour nous deux. Au début, le groupe nous attend dans le sentier. On fini par les convaincre de ne plus le faire. Le guide nous accompagne de temps en temps, ce qui nous permet de jaser un peu avec lui.


C'est l'Indonésien le plus mignon du monde. Il a un petit visage rond et un sourire enfantin et il adore apprendre le français. Je lui enseigne « un, deux, trois, quatre, cinq ». À chaque fois, il sort son petit calepin pour écrire le mot (je ne sais pas comment il a pu les orthographier, mais bon). Ensuite, il m'a demandé de lui apprendre I love you. Et bien, il a répété « Je t'aime » toute la journée, toute la soirée et encore le lendemain jusqu'à notre départ pour retourner en bas.

La montée a donc été assez difficile, mais c'est très peu dire pour Véro. Elle avait mal au coeur et arrivait à peine à boire un peu d'eau. Inutile de vous dire qu'avec la chaleur tropicale, on suait beaucoup. Elle était blanche ou verte, et je crois qu'elle a beaucoup pensé à l'option de rebrousser chemin. J'espérais qu'elle soit capable de se rendre et je ne savais pas trop quoi faire pour l'aider. Pour l'encourager, je lui ai promis une médaille si elle réussissait à se rendre; malgré cette belle promesse, je sais que la montée a été un vrai calvaire pour elle. Aussi, j'étais vraiment très fière d'elle quand, après plusieurs heures très pénibles, nous sommes arrivées en haut et nous avons eu droit à cette superbe récompense :



Et bien sûr, chose promise, chose due...


Une fois en haut, on enfile tous les vêtements qu'on a bien pensé à emmener avec nous et après un autre repas de goreng (on commence à être vraiment plus capables!), tout le monde gagnent leur tente et s'endorment... Ou plutôt essaient de, car il fait assez froid sur un volcan! Le lendemain, le reste de notre groupe continuait leur montée vers le sommet du volcan alors que Véro et moi, accompagné d'un porteur très peu locace, sommes redescendues par là où nous étions venues. La descente a été aussi très pénible, surtout pendant les quelques jours suivants. Mais c'était une super aventure que l'on est très contentes d'avoir réalisé, surtout que ce n'était pas du tout prévu au départ.

Il nous reste donc 4 jours à notre séjour en Indonésie, que nous décidons de passer à Senggigi, une petite ville au nord-ouest de Lombok et reconnue pour ses plages. Et c'est justement ce à quoi nous avons dédié nos dernières journées : repos, lecture, natation et superbe coucher de soleil sur Bali.


lundi 3 août 2015

Selamat quoi?!

Si vous comptez voyager un jour en Indonésie et souhaitez faire quelques heureux parmi les Indonésiens que vous croisez sans trop d'efforts, vous pouvez apprendre à utiliser la panoplie de variations sur le thème du Selamat. Il est surprenant de voir à quel point ils sont surpris et contents lorsque nous utilisons ces simples salutations, ou un simple Terima kasih (merci) : « Oh, you speak good Indonesian! ». Le tout couronné d'un superbe sourire.

Ce qui est surtout déstabilisant, c'est que si les gens sont autant surpris de nous entendre dire de si simples phrases, cela veut probablement dire que très peu de touristes se forcent d'en faire autant!

Selamat datang - Bienvenue

Selamat pagi - Bon matin
Facile, à utiliser du lever jusqu'à 11h30 environ.

Selamat siang - littéralement Bon après-midi
On l'utilise à partir de l'heure du dîner, mais on a pas trop compris vers quelle heure on cesse de l'utiliser; vers 14h30 environ. Des fois, on lance un Selamat siang! et on se fait répondre : « No! Selamat SORE! ». Cinq minutes plus tard, on se reprend avec quelqu'un d'autre « Selamat sore! » « Nooooo, selamat SIANG! ». C'est un peu déstabilisant.

Selamat sore - littéralement Bonne journée
Voir note précédente. On l'utilise jusqu'à l'heure du souper. Je me demande toutefois ce qu'il arrive si, par exemple, moi j'ai déjà soupé mais pas l'autre personne, ou vice-versa...
Une chose est claire, il vaut mieux être toujours au courant de l'heure! C'est peut-être pourquoi les indonésiens portent presque tous d'immenses montres à leur poignet.

Selamat malam - Bonne soirée
Du souper jusqu'à l'heure du coucher.

Selamat tidur - Bonne nuit
Il faut absoluement le dire à une personne qui VA se coucher - et non pas le dire si ON va se coucher. Sinon, on se fait encore reprendre... « Nooooo, selamat malam!!! ». Comme je disais, les Indonésiens sont très fiers de nous entendre baragouiner quelques mots dans leur langue et ils aiment aussi beaucoup nous corriger et nous en apprendre de nouveaux. Mais c'est toujours sur un ton très amical.

Selamat tinggal et Selamat jalan - tous deux veulent dire Au revoir
On dit Selamat tinggal lorsque nous quittons, et on dit Selamat jalan à une personne qui quitte. Compliqué? Une fois qu'on sait que Jalan jalan veut dire « On ne fait que marcher », on sait donc que Selamat jalan se traduit à peu près par Bonne marche.

Mais on utilise plus souvent Sampai jumpa... (au revoir). En plus, c'est drôle à dire.

Alors, Sampai jumpa!

dimanche 2 août 2015

Faire pipi en Indonésie

L'Indonésie est le pays de la diversité et c'est aussi dans les toilettes que l'on peut le constater. En effet, c'est ici que j'ai vu les plus belles et les plus affreuses toilettes.

D'abord, on retrouve deux types de cuvettes : occidentales et à la turque. J'avais déjà vu des toilettes à la turque au Japon, mais là elles avaient une chasse d'eau. En Indonésie, pas de chasse d'eau. Pour évacuer son petit cadeau, on utilise un petit cruchon en plastique qui flotte dans un grand bac d'eau. On n'a qu'à vider un plein cruchon, ou deux, et la gravité s'occupe du reste. Ingénieux, sauf pour deux raisons. D'abord, la plupart des robinets qui servent à remplir le grand bac d'eau fuient. Le bac est donc toujours rempli à rebords et coule un peu partout sur le plancher. De plus, on fait ça assez rapidement (les odeurs n'incitant pas au flânage) et on en met partout quand on verse notre cruchon d'eau.

Toilette publique de propreté moyenne.
Alors, quand on entre dans ces toilettes turques, ce que l'on retrouve c'est un plancher tout mouillé et aussi tout sale. Comme on entre avec nos souliers sales sur un plancher mouillé, vous imaginez le résultat. De plus, les égouts indonésiens ne sentent pas très bon. C'est donc un concentré de saleté sur deux dimensions : le plancher. Dans ces toilettes, ni papier, ni douche pour se nettoyer. On peut toujours utiliser le cruchon et l'eau du bac pour s'afférer à terminer le travail en propreté s'il le faut.

Toilette publique très très propre.
Les toilettes publiques coûtent souvent quelque chose à utiliser. On ne comprends pas vraiment où va l'argent car ce sont souvent les plus dégueulasses. Faire pipi : 2000 Rp (20¢), faire caca : 5000 Rp, laver ses pieds : 1000 Rp, prendre sa douche : 7000 Rp.


Les cuvettes occidentales se retrouvent normalement dans les lieux plus privés, comme dans les maisons et les auberges. On ne retrouve pas pour autant du papier hygiénique. Il y en a parfois dans les lieux réservés aux touristes, mais dans la plupart des hébergements que nous avons pris, il n'y en avait pas. Par contre, on retrouve presque toujours une petite douche liée avec la toilette. C'est le même genre de boyau que nous avons parfois sur les éviers de cuisine qui servent à rincer la vaisselle. On l'a délicatement surnommé « la hose à noune ». On la trouve très pratique; non seulement c'est efficace (la pression est généralement assez bonne), mais c'est aussi rafraichissant!

C'est très joli vite comme ça... mais ça puait sans bon sens.
À propos des douches, c'est le même concept qu'ailleurs en Asie. Il n'y a généralement pas de bain, la douche sortant simplement du mur à même la salle de bain. C'est un peu comme si toute la pièce était une immense douche, cuvette de toilette comprise (voilà peut-être, en partie, pourquoi on ne trouve pas souvent de papier hygiénique!). Le lavabo est généralement à l'extérieur de la pièce. Parfois, le drain est bouché et la salle de bain se transforme en une vraie pisicine dès que quelqu'un a pris sa douche. C'est donc pourquoi on retrouve toujours un petit tapis pour s'essuyer les pieds juste à la sortie de la salle de bain.


Ici, c'est la salle de bain de notre homestay à Senggigi. On revenait tout juste de notre randonnée au Gunung Rinjani. On ne tenait plus debout! On était donc enchantées de voir qu'on allait pouvoir prendre notre douche assises sur la toilette!  

J'en ai déjà parlé dans d'autres articles, mais nous avons aussi eu la chance de voir de superbes salles de bain. Quelque chose qui coûterait des milliers et des milliers de dollars chez nous et qui, de toute façon, seraient impossible à construire puisqu'elles sont généralement semi-extérieures. Il parait que c'est vraiment super de faire pipi en pleine nuit tout en regardant les étoiles - quelque chose que ma myopie ne m'a pas permis d'expérimenter.

À destination : Gili Meno

Changement de plan à la veille de notre départ de Nusa Lembongan : au lieu d'aller à Lombok, on décide d'aller visiter les îles Gili, dont on entend tant parler. Trois petites îles paradisiaques au large de Lombok : Gili Trambangan, la fêtarde; Gili Meno, la tranquille et Gili Air, quelque chose entre les deux. On se trompe et on réserve une auberge à Gili Meno au lieu de Gili Air. Tant pis, on y va!

Encore, faut-il se rendre. Même si la compagnie de bateau avec laquelle nous avions acheté des billets pour Lombok ne fait aucun chichi pour que l'on change de destination à la toute dernière minute, il n'est pas si facile de se rendre à Gili Meno. Contrairement aux deux autres îles, les gros bateaux ne peuvent pas s'approcher de la plage. Le bateau de croisière nous débarque, nous et un couple d'Autrichiens, sur la plage de Gili Trambangan sans trop d'explications. Environ un kilomètre de mer nous sépare de Gili Meno. On attend au soleil les instructions qui ne viennent pas; on s'informe, on nous envoie attendre à l'ombre. Après encore une vingtaine de minutes, on aborde un employé de la compagnie. « Yes, small boat coming. In five minutes, at four o'clock! ». Il est 13h30... voilà un bon exemple de la notion du temps indonésienne.

Après avoir insisté un peu, un vieux raffiot arrive pour nous. Mais au lieu de contourner Gili Meno pour nous mener là où les bateaux peuvent acoster, il nous amène simplement de l'autre côté du détroit. On débarque dans l'eau, les deux pieds dans les coraux (encore!) avec nos bagages. Difficile de garder notre équilibre, on progresse vers la plage. Le chauffeur du bateau nous appelle; il s'est embourbé; on revient sur nos pas et on s'y met à cinq pour pousser le bateau vers le large.


Quelle drôle d'arrivée sur cette île! On arrive à pieds et seuls sur une plage déserte, tels des naufragés, et on se retrouve dans la partie la plus tranquille de l'île. Sur les Gilis, aucun moyen de transport motorisé – pas de chiens non plus. Pas de voitures ni de scooters; on peut toutefois hêler une cariole ou louer un vélo. C'est peu nécessaire car l'île est toute petite, on peut en faire le tour en 2 heures. Tout le monde se connaît et on trouve donc facilement notre auberge.



On se précipite immédiatement à la plage. Ce que l'on découvre est paradisiaque. Comment dire... vous savez les catalogues de voyages tout-inclus avec des plages au sable blanc immaculé et l'eau d'un beau dégradé turquoise? C'est encore mieux et même pas photoshoppé! L'eau est chaude, les vagues sont juste assez fortes et les gens sont très sympathiques. Évidemment, le tourisme a pris d'assaut ce petit paradis, mais l'ambiance est complètement différente de celle de Seminyak. Au moins, les restaurants, beach clubs et centre de plongée sont tous réunis dans le même coin de l'île. Quand on s'éloigne de cette rue principale touristique, on entre dans un univers de rêve. Comme il n'y a pas de véhicules à moteur, aucun bruit sinon celui des vagues; aucune odeur sinon celle des fleurs qui ornent les arbres ou celle de la lessive qui sèche. On tombe sous le charme de ces petites rues bordées d'arbres, le soleil faisant pénétrer ses rayons entre les branches. Pour orner ce paysage, aucun déchet, aucun béton. Seulement, parfois, des écoliers sur un vélo, une calèche, une femme voilée portant un enfant ou un immense panier en équilibre sur sa tête, celui-ci rempli de fruits ou de vêtements.


Le lendemain, nous débutons notre journée avec la visite du Parc ornithologique. Je m'inquiète un peu de la qualité des soins prodigués à ces animaux en cage mais finalement, nous sommes enchantées par cette petite visite d'une heure. Les oiseaux semblent en santé et bien traités. Nous voyons plusieurs loris et perroquets, quelques oiseaux de proie et oiseaux de basse-cour. Malheureusement, le paon n'a pas voulu nous faire la cour et déployer sa belle queue, malgré tout nos efforts pour imiter la femelle paon. Nous avons sûrement besoin d'un peu de pratique encore...

Pour l'après-midi, on décide de se payer une vraie sortie de snorkeling (cette fois). Dès notre arrivée sur l'île, on nous a promis que le snorkeling sur Gili Meno serait de loin supérieur à celui de Nusa Lembongan; comme ce doit être extraordinaire! M. Dean nous fait un bon prix pour passer quelques heures dans son bateau. Dès le premier coup d'oeil, il est évident que le corail est en bien piteux état ici. Comparé à la diversité multicolore de Nusa Lembongan, tout a l'air brun et on peut voir les longues trainées atrophiques laissées par des bateaux ou peut-être des chalands. On constate très bien les ravages de la pêche (on pêche peu à Nusa Lembongan, les gens vivant plutôt de la culture des algues). Les poissons sont beaucoup moins nombreux, l'eau moins claire. On ne se laisse pas débobiner, car c'est quand même probablement mieux que la rivière Rimouski, et l'eau est bonne. De plus, notre guide nous montre des tortues marines que l'on s'amuse à suivre de près. Trop près peut-être, quand les autres touristes qui nous accompagnent se mettent à flatter leur carapace et leurs pattes, les encercler et leur mettre la caméra sous-marine à quelques centimètres du visage. Nous sommes contentes de notre après-midi qui nous permet quand même de confirmer à quel point le snorkeling que nous avons eu la chance de faire à Nusa était inouï.

Le soir, après avoir entendu la fin de la première averse de pluie de notre voyage – du genre de celles qui nous oblige à crier pour s'entendre - nous nous rendons pour souper au Sasak Café, que nous avons croisé lors de notre arrivée sur l'île et où nous avions vu qu'il y avait de la musique live le soir. Le sasak est la langue et la culture des habitants de la province de Lombok, donc de l'île principale et des trois Gilis. Nous sommes enchantées de voir que pour une île qui a la réputation d'être très tranquille, le party est pogné! Un (bel) indonésien joue de la guitare, ses amis les djembés et un vieil expat a emporté un sac rempli de divers petits instruments percussifs : shakers, cymbales, bois, cloche à vache et même un piano à vent. Tout le monde participe à ce jam et celui-ci se prolonge après que la plupart des clients du restaurant aient quitté. Il ne reste qu'un petit groupe bien joyeux et on se laisse prendre au jeu. On passe un très bon moment avant de rentrer nous coucher.


Le lendemain, c'est peut-être l'effet du traitement antipaludéen que nous avons débuté ou encore celui du palm wine artisanal que les indonésiens nous ont fait goûter la veille, j'ai l'estomac et les intestins à l'envers et grâce à une Immodium je peux passer l'après-midi à faire la patate sur la plage. Malgré toute notre bonne volonté initiale de faire le tour de l'île à pied, notamment pour aller voir son petit lac salé, on se laisse prendre par l'atmosphère de farniente et la chaleur. On sue notre vie sur nos serviettes alors qu'on apprend qu'il grêle au Québec (hé hé hé). La journée passe rapidement et c'est déjà bientôt le temps de nous préparer pour quitter ce petit paradis terrestre. Il ne reste plus qu'une semaine à notre périple indonésien et c'est en direction de l'île de Lombok que nous nous dirigeons pour terminer ce voyage en beauté.